LE DPE : NOUVEAU CRITÈRE DANS LE CHOIX DES ACHETEURS

Avec la hausse des prix de l’énergie, le diagnostic de performance énergétique (DPE) n’a pas fini de faire parler de lui. Mis en place pour évaluer la qualité énergétique d’un logement, le DPE est devenu un élément clé pour les acheteurs et locataires de biens immobiliers. Depuis 2021, les sept premières lettres de l’alphabet deviennent l’obsession de tout candidat à la location ou à la propriété. Ces lettres, de A à G, sont celles du DPE que vous connaissez très bien désormais. Son objectif est de classer les logements en fonction de leur sobriété énergétique. De A pour les plus économes à G pour les passoires thermiques.

Selon les dernières tendances immobilières, le DPE est souvent cité après la surface habitable, la qualité du bien ou l’agencement. Devant la luminosité ou l’extérieur (balcon ou terrasse). 

DES CONTRAINTES SUPPLÉMENTAIRES POUR LES LOGEMENTS MAL NOTÉS

Avec le nouvel agenda de la Loi Résilience et Climat, qui souhaite interdire à terme la vente des passoires thermiques, le DPE offre une marge de manoeuvre de négociation sur le prix pour les différents acheteurs. Un « bon » DPE, comprenez noté entre A et D, peut faciliter une vente quand un « mauvais » DPE – E, F ou G – rend la vente plus difficile voir devient un motif de non-signature. 

Le prix d’un bien est calculé après la réception de la note du DPE et le coût des travaux pour prévoir une amélioration des performances énergétiques est déjà compté dans le prix d’achat. Les travaux sont souvent onéreux et ne permettent pas nécessairement d’obtenir une meilleure note. Un problème pour les investisseurs immobiliers qui souhaitent mettre en location leur bien. 
Depuis Août 2022, un propriétaire ne peut réévaluer le loyer d’un bien classé F ou G. Cela va plus loin puisque les biens classés G+ ne peuvent plus être remis sur le marché de la location avant une amélioration de la note. Au 1er janvier 2025, ce sera au tour des biens classés G d’être interdits à la location.